Ski de rando et freeride

Les zombies du Ruan

Tournette

On continue dans cette semaine de vacances axée marchisme plus que grimpisme. Après la Dent d’Hérens, puis une Tournette en famille pour récupérer (photo ci-dessus) et une fête des guides aux Carroz pour se fatiguer, me voici direction le Grand Mont Ruan avec ce bon vieux Raçu.

Les montagnes du Haut Giffre sont celles qui ont vu naitre mon amour de la montagne. J’y ai beaucoup bartassé plus jeune, et souvent avec Raçu d’ailleurs. Ce dernier a eu de sérieux problèmes de santé ces dernières années. Ce fut un grand bonheur de pouvoir enfin repartir jouer à Yakari dans la montagne avec lui.
Etant donnée que le Ruan est une course longue, voir très longue avec beaucoup de traversées et de distance, et bien nous avons rallongé la sauce…
Le premier jour nous sommes passé par le refuge du Folly et sa terrasse (super bon le Alp’Cola, vive la Yaute ! et merci pour le très bon accueil), le lac des Chambres (encore bien plein, impressionnant de le voir comme ça en aout), le Pas de l’Ours avec ses bouquetins et son raide passage dans des schistes noirs, pour enfin remonter au lac de Sageroux.
Ces 7h de marche pour 1600m de déniv nous ont bien calmés car les sacs n’étaient pas trop légers. Le lac de Sageroux est un merveilleux endroit pour bivouaquer, l’eau est abondante, l’herbe grasse (on peut se balader pieds nus sans soucis) et le soleil reste tard (enfin quand le ciel est bien dégagé). Par contre le sur-sac était indispensable vu l’énorme quantité d’humidité qui s’est déposée durant la nuit.
Le lendemain nous avons perdu du temps à la montée (enfin quand ça monte) lors d’une petite errance dans un magnifique éboulis à 40° et avons péniblement atteint le sommet dans un nuage bien froid et humide. Puis Vieux Mik (Pascal, accompagnateur au Bureau des Guides de Sixt) nous a rejoint comme un avion, étant parti à 5h30 du mat du Fer à Cheval.
S’en suivi une longue et interminable descente lors de laquelle nous ressemblâmes probablement à des zombies (et à des steaks hachés pour mes chevilles). Bref, comme dirait un certain Baltazar : c’était bien !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.