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Test chaussons escalade Indalo de Tenaya

test chausson escalade indalo tenaya

Comme vous pouvez peut-être l’apercevoir sur cette photo, mes chaussons d’escalade Indalo de Tenaya sont rincés. Bientôt un trou sur la pointe, et la poubelle.
Je les ai beaucoup utilisés depuis le printemps 2024. Sur le rocher, comme en salle. En bloc et en voie. Ma compagne également. J’ai même fait ressemeler une fois ma paire.

Il est temps que je vous donne mon avis.
Mais avant ça, la fiche produit de l’Indalo de Tenaya est visible ici.


Tous les points positifs

D’un point de vie esthétique, je trouve les Indalo réussis. La couleur pète et donc on les remarque. Double réussite donc, avec ce point de vue marketing. Sans compter qu’Alex Megos, Tanguy Mérard, et même le King Sharma (j’oublie d’autres mutants) font des monstres croix avec ces chaussons, dans le 9b et le 9c. Ils sont très visibles ET vus.

stage escalade saint leger du ventouxCe qui m’amène à parler de leur premier principal atout qui est la polyvalence. Au premier essai, l’Indalo parait assez neutre, quelconque, même. Avec une pointe pas agressive. Mais en fait il fonctionne très bien dans tous les styles de grimpe, de prises, et toutes les inclinaisons.

Parlons désormais du confort. J’avais déjà été très content du confort des Ozone d’Ocun. Concernant les Indalo, c’est la même chose. Et pourtant je les ai pris vraiment petit (je chausse du 42 Et j’ai pris du 38 3/4). C’est simple, je ne peux pas rentrer dans un chausson plus petit. Je les ai enfilés péniblement, j’ai commencé une séance de bloc en salle. Quarante minutes plus tard, j’ai réalisé que je ne les avais toujours pas retirés. Et que je n’avais quasi pas mal aux pieds! A l’usage ils se détendent évidemment, mais finalement peu.

J’ai également apprécié le système de serrage (le DRAXTOR). Suivant comme on place le patch, on peut serrer équitablement les deux sangles, ou au contraire dissocier les deux serrages. Ce qui modifie réellement le comportement du chausson. Dans tous les cas, la voute plantaire est bien maintenue.

Ce que j’ai moyennement aimé avec les chaussons d’escalade Indalo

Quand on parle de polyvalence, c’est à double tranchant. Rien de nouveau ! L’indalo aura donc des limites :
– En falaise, quand il faut rester très longtemps sur des petits pieds en dalle. Mais je cherche le détail.
En bloc, le talon m’a parfois vraiment dérangé. Je le trouve trop épais (manque de sensations et de précision), et trop large (pas assez de tension sur la partie arrière du pied). Quant à la partie avant, elle manque une peu de souplesse, mais on perdrait en polyvalence… donc ce n’est pas un défaut.


Pour conclure, je comprends vraiment le succès commercial de l’Indalo de Tenaya. Le résultat du test est pour moi très positif : esthétique, polyvlance, performance ET confort. Mais prenez les petits !

Deux remarques pour terminer cet article :
– J’ai fait ressemeler mes Indalo avec la gomme XS Grip Vibram. Une gomme plus rigide que la gomme Tenaya originale. Et c’est moins bien. Le chausson se déforme moins sur les prises volumineuses. Ce qui m’a valu quelques zipettes.
– Les chaussons m’ont été offert par Josep Roig Palau, qui est le distributeur des chaussons d’escalade Tenaya sur le territoire suisse. Et accessoirement un ami. Mais je n’ai pas été payé pour ce test. De nombreux médias le sont, ce qui évidemment fausse le rendu!!!

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