Pour reprendre le travail durant le confinement

Les mésanges m’inspirent, ça doit être le bleu de leur plumage…

Et si nous demandions/proposions/exigions à notre cher préfet, lui qui est tellement concerné par notre sécurité et l’économie de son territoire, de nous redonner rapidement la possibilité de travailler sous certaines conditions ?

La pratique de l’escalade en moulinette et en extérieur (le caillou de roche), sur voies d’une longueur (on oublie le bloc et les grandes voies), avec port du casque pour le grimpeur ET l’assureur me semble tout à fait raisonnable. Les compétences d’un Brevet/Diplôme d’Etat ne sont-elles pas destinées à une gestion de la sécurité adaptée au contexte, pour une activité qui d’ailleurs n’est plus considérée comme à risque si on reste sur des voies d’une longueur ?
Ceci étant évidemment accompagné d’un respect strict des gestes barrières, et un nombre limité de clients.

Je n’ai pas prévu de demander d’aide de l’Etat car normalement tous les entrainements prévus sur mars-avril, que ce soit pour mes clients particuliers ou le club pour lequel je travaille, vont être décalés sur le printemps. Mais si l’interdiction se prolonge et que je ne fais pas ma demande d’aide dans les délais ( ?), je perds beaucoup d’argent.
Et oui chers procureurs du clavier, on peut être civique, tout en condamnant ce confinement aveugle, brutal, ridicule et extrêmement dangereux pour nos libertés. Il est possible de se comporter intelligemment sans peur de la sanction. Ou alors perdons tout espoir…

Des compromis doivent également se trouver pour d’autres activités de plein air « de proximité » comme le VTT, le trail, la randonnée…

Je retourne à mes mésanges, j’ai des vies à sauver… A moins que ce ne soit un drone, mais de cette distance supérieure au kilomètre c’est dur à dire.