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Livre: « Jacques Balmat – les ultimes Traces d’un chercheur d’or »

jacques blmat mont blanc

Je prends peu le temps de lire, happé par internet, si ce n’est des lectures consacrées à l’entrainement en escalade. Durant mes vacances estivales, j’ai été captivé par le dernier livre de Daniel Grévoz, « Jacques Balmat – les ultimes Traces d’un chercheur d’or », aux Editions du Mont Blanc. Il m’a fallut de la volonté pour ne pas le terminer en quelques jours. Il faut dire qu’un récit situé entres les montagnes de Sixt et le massif du Mont Blanc avait tout pour me plaire, étant donné mon affection pour ces lieux.

Jacques Balmat, dit « Mont Blanc », tout montagnard connait ce nom, le nom du premier ascensionniste du Mont Blanc en 1876 avec le médecin Gabriel Paccard. En déchiffrant ses carnets, ce qui fut de tout évidence un énorme travail vu la quantité de références, Daniel Grévoz nous dévoile la vie de cette homme surprenant. Balmat était bien plus qu’un paysan ou un chasseur de chamois devenant guide de haute montagne par les circonstances. On découvre un homme moderne et étonnement instruit dont la vie est étroitement liée à l’essor du tourisme dans la vallée de Chamonix. Sa passion pour la minéralogie, mais surtout pour l’or, l’accompagnera jusqu’à sa mort dans les montagnes de Sixt, entre Ruan et Tenneverge. Une mort par accident dont les circonstances sont désormais beaucoup plus claires grâce au recherches de l’auteur.

J’ai pu joindre au téléphone Daniel Grévoz qui m’a parlé de son ouvrage, et j’ai désormais très envie de le rencontrer pour parler encore de la vie de Balmat et de la Haute Savoie à cette époque:

« J’avais un accord avec le Musée Alpin de Chamonix qui me mettait à disposition les scans des carnets de Balmat, et en retour je devais en réaliser la retranscription complète.
Cela a été un travail monstrueux d’une année et j’ai frisé le burn out. L’écriture de Balmat était souvent quasi illisible et j’ai du me plonger dans le patois et le vieux français pour pouvoir le déchiffrer.
Quand aux références, elles sont en réalité beaucoup plus nombreuses que celles mentionnées dans le livre.
Néanmoins je me suis régalé, c’était un travail passionnant. Balmat était une personnage vraiment étonnant, doté d’une très grande curiosité intellectuelle. Il pouvait par exemple recopier avec une étonnante précision des pages et des pages de livres de minéralogie très pointus.
Je voudrais également rajouter qu’en tant que guide, j’ai adoré emmener mes clients les plus fidèles dans les montagnes du Fer à Cheval, là ou Balmat a disparu. J’ai toujours adoré ces montagnes avec une ambiance différente. »

Pour commander le livre en ligne:

www.leseditionsdumontblanc.com/fr/accueil/54-jacques-balmat.html

Le site web de Daniel Grévoz:

daniel.grevoz.monsite-orange.fr

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