Escalade et compétition olympique, on en sait plus

On en sait désormais un peu plus sur le traitement que va recevoir l’escalade lors de ses premières olympiades aux JO de Tokyo en 2020. Comme vous en aviez déjà certainement été informé, c’est une formule combinée entre les épreuves de vitesse, de bloc et de difficulté qui a été choisie, que cela plaise où non… mais voici quelques précisions.

Tout d’abord seuls 20 athlètes femmes et 20 athlètes hommes seront en compétition. La sélection sera probablement réalisée au préalable sur « une compétition au format olympique. Un champion du monde sur une seule discipline ne sera pas sélectionné automatiquement par exemple « . Un pays pourra-t-il avoir plusieurs athlètes qualifiés? On ne le sait pas pour le moment.

Les qualifications seront réalisées sur deux runs de vitesse, 4 blocs et une voie à vue. Le règlement actuel IFSC des compétitions internationales sera appliqué à chaque épreuve. La classement des qualifications sera obtenu « en multipliant les classements de chaque épreuve. Le plus petit total prend la tête du classement ».

Puis la phase finale sera composée d’un tournoi de vitesse en trois tours, d’une compétition de bloc avec trois ou quatre passages, et d’une voie de difficulté. Le classement est réalisé de la même manière que pour les qualifications et les règlements IFSC sont là aussi appliqués.

Cette formule a été testée, parmi d’autres, à Voiron en décembre dernier avec les athlètes des fédérations italiennes, autrichiennes, russes, japonaises, chinoises, espagnoles et françaises. Selon Damien You, directeur des équipes de France, « le(la) futur(e) champion(ne) olympique sera un(e) grand(e) spécialiste d’une, voire de deux disciplines. Athlète qui aura su, en plus, ne pas passer complètement à côté de la 3e. » Espérons que l’escalade restera dans le giron olympique après Tokyo, et que chacunes des disciplines, ou au minimum celle de difficulté, puissent être consacrée comme épreuve à part entière et décerner une médaille d’or.

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