Le Mont Blanc des Dames
Dès les 50 premiers mètres de montée j’ai senti que je m’étais échappé trop tôt du sanatorium. Après 2 heures de marche, en consultant la valeur du dénivelé minute sur la Suunto et en la mettant en parallèle avec ma fréquence cardiaque, j’ai commencé à envisager de me réserver une place à la morgue. En joignant péniblement le village de Buet à 17h30, cette réflexion hautement philosophique s’échappa de mes lèvres brulées :
« Il y a 2 types de journées mémorables en montagne, celles où tout roule comme dans un rêve, et celles où tu en chies ta race de A à Z. »
Bref il faut voir les choses en face, j’ai buté au Buet, la sortie de référence du cafiste moyen que je suis, terrassé par ce maudit virus qu’on s’est largement échangé dans ma communauté cet hiver. Comme quoi les réseaux sociaux et smartphone n’ont pas encore complètement mis la main sur nos vies. Avast et cie ne peuvent rien dans certains cas.
Heureusement j’étais en bonne compagnie et les jolies dames ont vaincu leur Mont Blanc, sauvant l’honneur de la caravane malgré une chaleur étouffante pour atteindre le col de Salenton, et quelques soucis de tendon d’Achille, de mollet ou encore tibia. Il a vendu chèrement sa peau le salaud !
Les conditions sur Camptocamp.
Merci à Liv pour les photos (livsansoz.net).